Philosophie

Philosopher avec les enfants: l’apport de l’UNESCO

La question principale que je me pose est la suivante : est-ce que la philosophie peut être enseignée aux enfants, et si c’est le cas, de quelle manière ? Pour y répondre, il suffit d’effectuer quelques recherches sur internet pour découvrir qu’il existe bon nombre d’acteurs qui s’impliquent plus ou moins de près dans cette démarche pédagogique. L’enseignement de la philosophie aux enfants n’est donc pas une idée farfelue. Toutefois, ce qui peut paraître surprenant, du moins au premier abord, c’est que d’un côté, il semble que la philosophie n’est quasiment jamais enseignée aux enfants – du fait de l’absence de cette discipline dans la majorité des écoles publiques des degrés préscolaire et primaire – alors que d’un autre côté, nous découvrons qu’il existe, en dehors de l’école publique, une pluralité d’ateliers de philosophie destinés aux enfants, que ce soit en Europe ou en Amérique. Ce constat se renforce lorsque nous découvrons qu’il existe diverses méthodes d’enseignement de la philosophie pour les enfants, un nombre étonnant de matériel pédagogique1 disponible à travers divers supports (littérature de jeunesse, jeux, films d’animations, etc.), des articles et des ouvrages théoriques sur la façon d’animer des ateliers de philosophie, puis des vidéos ou des documentaires qui montrent des expériences d’atelier de philosophie avec les enfants 2.

Exemple de la revue Philéas & Autobule entièrement dédiée à la philosophie avec les enfants. Cette revue est coéditée par Laïcité Brabant wallon et Entre-vues, deux associations à but non lucratif.

Il y a donc un réel intérêt pour l’apprentissage de l’acte de philosopher dès l’enfance, mais cet intérêt semble toutefois limité à ceux qui défendent ce type de démarche pédagogique (nous retenons principalement l’UNESCO, certains philosophes et chercheurs dans le milieu universitaire 3, mais également des écoles privées ainsi que des associations qui soutiennent la philosophie 4). C’est l’une des raisons pour laquelle cette pratique est souvent méconnue du grand public. Le débat sur l’introduction ou non de la philosophie à l’école primaire reste donc un enjeu d’actualité pour ses défenseurs.

Du fait de ce constat contradictoire entre ce qui existe concrètement et ce que nous savons sur l’enseignement de la philosophie pour les enfants, je vous propose d’explorer cet enseignement dans sa dimension théorique et pratique. Cette démarche est le résultat d’un séminaire proposé par Alexandrine Schniewind, Professeure de philosophie antique et médiévale à l’Université de Lausanne, dans le cadre du Master en philosophie 5. L’objectif était de s’inspirer des diverses théories et expériences existantes afin de proposer des ateliers de philosophie à des enfants du degré primaire. Cette série de billets se propose de reprendre l’essentiel des aspects théoriques que nous avons étudiés en y ajoutant une synthèse de notre propre expérience sur le terrain. Pour cela, nous verrons tout d’abord que l’UNESCO promeut l’enseignement de la philosophie dès l’enfance. Cette organisation des Nations Unies pour l’éducation a rédigé plusieurs rapports (entre 1999 et 2011) ainsi que des articles plus récents sur l’état des lieux de l’enseignement de la philosophie dans le monde. Ces rapports sont intéressants car ils regroupent des professionnels de l’éducation, des experts et des philosophes intervenants des États membre de l’UNESCO (au total 23 pays). Je partirai des arguments de l’UNESCO pour donner une première idée des enjeux et des objectifs explicites de l’enseignement de la philosophie pour les enfants (c’est l’objet de ce premier billet). A partir de là, je présenterai trois méthodes d’enseignement de la philosophie pour les enfants : celle du philosophe et pédagogue américain Matthew Lipman (1923-2010) 6, qui, au cours des années 1970, a développé sa propre méthode pédagogique, et qui est aujourd’hui une référence en la matière ; celle d’Edwige Chirouter 7, philosophe et maître de conférence à l’Université de Nantes, mais également titulaire de la Chaire UNESCO dédiée à la pratique de la philosophie avec les enfants ; puis celle du philosophe François Galichet 8 qui a publié plusieurs ouvrages sur la philosophie pour enfant et animé de nombreuses formations d’enseignant sur ce sujet. Nous verrons que ces trois approches diffèrent dans la façon d’aborder la philosophie à l’école, ce qui nous permettra d’avoir un bon aperçu théorique et pratique de cette démarche pédagogique (ce sera l’enjeu du deuxième et prochain billet). A partir de ces théories qui nous ont plus ou moins inspirées dans la conception d’un atelier de philosophie pour enfant, je terminerai notre parcours de la philosophie pour enfant par un bref compte rendu de l’atelier que nous avons proposé à une classe d’élèves de 4P 9 de l’école Allemande à Genève (Deutsche Schule Genf). Notre atelier s’est penché sur la thématique de l’inégalité sociale à partir de l’histoire d’un petit film d’animation traitant de ce sujet 10. Ce retour d’expérience sera l’objet du troisième et dernier billet.

Le rapport de l’UNESCO : bilan de l’enseignement de la philosophie

Comme je l’ai déjà mentionné, plusieurs rapports ont été publiés par l’UNESCO entre 1999 et 2011 sur l’état des lieux de l’enseignement de la philosophie dans le monde (en Europe et en Amérique du Nord, mais aussi en Afrique, en Amérique latine, aux Caraïbes et dans la région arabe) 11. Ils ont pour objectif de promouvoir l’enseignement de la philosophie à travers le monde, que ce soit au niveau préscolaire et primaire, secondaire ou universitaire : « La réflexion et l’éducation philosophiques apparaissent comme des outils essentiels pour reconquérir une culture du dialogue et de la médiation qui est au cœur de la vision existentielle et civile de l’UNESCO, celle d’un développement durable, donc d’une paix laborieuse dont, plus que jamais, notre monde perçoit aujourd’hui l’exigence 12». A cela, il faut rappeler la création, le 18 novembre 2016, par la directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina Bokova, de la Chaire UNESCO « Philosopher avec les enfants » 13. En France, cette Chaire est représentée par Edwige Chirouter.

International Literacy Day 2016 - opening ceremony
Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO

En ce qui concerne l’Europe et l’Amérique du Nord, l’objectif de l’UNESCO est double : « (i) faire le point sur l’état de l’enseignement de la philosophie dans les différents pays participants et envisager les défis qui se posent actuellement à cet enseignement ; (ii) formuler des recommandations à l’attention des acteurs concernés, notamment les pouvoirs publics responsables de l’éducation et de l’enseignement supérieur, afin d’introduire la philosophie dans les curricula ou d’en améliorer l’enseignement là où cette discipline est déjà dispensée 14». La démarche de l’UNESCO est donc de promouvoir et d’introduire l’enseignement de la philosophie à tous les degrés scolaires. Mais ce qu’elle vise avant tout, c’est de démontrer l’importance de l’enseignement de la philosophie au degré préscolaire et primaire. En effet, cette discipline n’est pratiquement jamais enseignée aux enfants : elle est plutôt réservée à des élèves du degré secondaire (niveau maturité en Suisse, Baccalauréat en France). Comme se le demande Irina Bokova : « Mais pourquoi devrait-il y avoir un âge pour apprendre à philosopher 15 ?» Le rapport de l’UNESCO de 2011 répond à cette question en ces termes : « Les niveaux d’enseignement préscolaire et primaire sont déterminants car ils sont le socle de base d’un éveil des enfants et des élèves à la pensée réflexive. Nourrie des recherches développées en la matière, notamment en psychologie développementale, cognitive, sociale, en sciences du langage et de l’éducation, l’analyse de la philosophie pour enfants présentée ici fait le pari qu’un apprentissage du philosopher est possible dès le plus jeune âge, et qu’il est même fortement souhaitable, pour des raisons à la fois philosophiques, politiques, éthiques et éducatives 16». La philosophie enseignée aux enfants permet donc de développer le questionnement philosophique à un âge où l’enfant s’interroge couramment sur le monde dans lequel il vit. La philosophie répond d’autant plus à ce questionnement existentiel du fait des notions qu’elle interroge (la mort, le rapport à soi et à autrui, le bonheur, la liberté, etc.). A cela, ajoutons que le questionnement philosophique a l’avantage de stimuler l’enfant dans ses études :

« l’enfant ne s’épanouit pleinement à l’école que lorsqu’il est encouragé à adopter une démarche active et délibérée de recherche pour répondre aux questions qu’il se pose très tôt sur l’existence. L’enfant est effectivement perçu comme spontanément philosophe du fait de son questionnement existentiel massif et radical » 17.

Ainsi, s’interroger mais surtout s’étonner de toutes choses nous renvoie aux fondements de la philosophie, c’est-à-dire à l’acte de pensée lui-même qui, selon Platon, tire son origine dans l’étonnement. En effet, dans le Théétète, le philosophe nous dit bien que « l’étonnement est un sentiment philosophique ; c’est le vrai commencement de la philosophie » (Théétète, 155d) 18. De même, pour Aristote, ce qui distingue l’homme de l’animal (avant même le langage et la pensée), c’est la capacité à s’étonner : « à l’origine comme aujourd’hui, c’est l’étonnement et l’admiration qui conduisirent les hommes à la philosophie » (Métaphysique, Livre Premier, 982b-983b). C’est donc l’admiration et l’étonnement qui poussèrent les premiers penseurs aux spéculations philosophiques, quand ils virent leur ignorance et qu’ils voulurent y échapper. Car si l’on commence par l’étonnement, on finit par le repos du savoir.

La lecture de ces rapports de l’UNESCO permet de comprendre que le « penser philosophiquement », qui est d’apprendre « à oser et à re-questionner ses propres opinions », et le « dialoguer philosophiquement », qui est d’apprendre « à construire un discours intelligent et argumenté dans un contexte d’échanges avec l’autre », seront d’autant mieux intégrés par les élèves s’ils sont déjà enseignés dès le plus jeune âge 19. L’avantage d’une telle démarche n’est pas des moindres puisqu’elle permet à long terme de « contribuer à lutter contre l’ignorance, le dogmatisme ou le fanatisme » 20. Les enjeux que soulève l’apprentissage de la philosophie dès l’enfance sont donc essentiels dans une perspective politique, sociale et culturelle. Ils contribuent au bien-être de nos sociétés, c’est-à-dire à l’apprentissage de la délibération dans un monde où, aujourd’hui, la démocratie est mise en danger par la montée des régimes populistes. Si l’apprentissage de la philosophie permet de « penser par soi-même », « d’éduquer à une citoyenneté réflexive », « d’aider au développement de l’enfant », de « faciliter la maîtrise de la langue, de l’oral », de « conceptualiser le philosopher », et de « construire une didactique de la philosophie adaptée à des enfants et des adolescents », alors ces enjeux proposés par Michel Tozzi 21 ne peuvent que contribuer à former un esprit critique du futur citoyen 22.

Parmi les propos des rapports de l’UNESCO, je remarque qu’un lien est établi entre la démocratie et la philosophie. Cette tendance générale à relier ces deux aspects se retrouve en effet chez la plupart des auteurs qui traitent du sujet de la philosophie pour les enfants. Toutefois, ce lien, qui semble trop rapide, mérite d’être questionné. De mon côté, et d’un point de vue purement dialogique, je soutiens ce rapprochement parce qu’un atelier de philosophie repose avant tout sur une discussion. En effet, si nous pensons à la structure d’un dialogue philosophique, nous retrouvons la même forme dialogique que dans un débat démocratique. La seule différence se trouve dans la finalité de la chose, à savoir que la démocratie recherche avant tout un consensus alors que la philosophie cherche à atteindre la vérité ou, plus modestement, à trouver une définition d’une chose : qu’est-ce que l’amour, par exemple ? Cependant, le moyen pour arriver à cette finalité (consensus ou définition) est le même : nous délibérons en proposant nos arguments, au même titre que nous écoutons le point de vue défendu par autrui. Ainsi, animer un atelier de philosophie, c’est se mettre dans une configuration de débat démocratique, c’est-à-dire adopter une forme dialogique indispensable à notre propre expression. Ce qui me semble essentiel à comprendre dans ce rapprochement entre philosophie et démocratie, c’est que l’apprentissage de la philosophie permet de contribuer à l’exercice démocratique : il n’est pas une fin en soi. L’objectif principal d’un atelier de philosophie pour enfant n’est pas la recherche impérative d’un consensus : il permet d’une part à l’élève d’acquérir des outils permettant de penser de manière autonome, et d’autre part, de lui permettre de penser avec autrui. L’idée est de poser une réflexion sur une thématique philosophique qui permettra de développer une pensée critique dans le cadre d’une discussion ouverte (l’élève pense par lui-même tout comme il pense avec ses camarades). Un tel dialogue n’a pas la prétention de vouloir absolument former des citoyens capables de participer au débat démocratique, mais il y contribue tout de même.

Quoi qu’il en soit, le message de l’UNESCO est clair : la philosophie doit être enseignée le plus tôt possible parce qu’elle permet à l’enfant de développer une pensée critique. Au même titre que le calcul mental, la philosophie doit passer par l’exercice pratique pour que l’élève puisse acquérir de bons réflexes. C’est donc par le biais de cet aspect pratique que nous pouvons introduire l’enseignement de la philosophie aux enfants, parce qu’il passe avant tout par le dialogue (à l’instar des dialogues platoniciens, où l’acte de philosopher est construit à partir des questionnements de Socrate à ses interlocuteurs). Ainsi, l’enfant n’a pas besoin de lire et comprendre un texte philosophique pour philosopher. D’autre part, l’acquisition par l’enfant de cette capacité de réflexion a comme avantage de lui fournir des outils pour pouvoir, par la suite, trouver des réponses à ses propres questionnements philosophiques ou existentiels. Pour cela, je m’intéresserai, dans le prochain billet, aux méthodes existantes et actuelles d’enseignement de la philosophie pour les enfants, en particulier la méthode de Matthew Lipman, d’Edwige Chirouter et celle de François Galichet.


1Comme exemple, citons l’association belge Pôle philo qui anime des ateliers de philosophie pour les enfants mais aussi pour les adultes et qui proposent du matériel pédagogique téléchargeable pour animer des ateliers de philosophies avec les enfants. Disponible à l’adresse : https://www.calbw.be/pole-philo

2Cette vidéo présente un atelier de philosophie pour enfants animé par le philosophe, écrivain et conférencier Frédérique Lenoir. Pour consulter cette vidéo : Fondation SEVE, 2016. Les petits philosophes de Trappes. Youtube [en ligne]. 7 novembre 2018. [Consulté le 5 février 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=yevzMGsTdEg

3Interview de Michel Sasseville sur le dialogue philosophique. Docteur en philosophie, Michel Sasseville est professeur à la Faculté de philosophie de l’Université Laval (Québec) et responsable des programmes de formation en Philosophie pour les enfants dans cette université. Pour consulter cette vidéo : Philosophie pour enfants, 2016. Petit abécédaire de la philosophie pour enfants en compagnie de Michel Sasseville. Youtube [en ligne]. 27 octobre 2018. [Consulté le 11 mars 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=nZj6bR6s4ag D’autres vidéos sont disponibles sur la même chaîne Youtube (Philosophie pour enfants) à partir de ce lien : https://www.youtube.com/channel/UCE1r4pApRFLpyvGrB5PXtFg/videos

4Nous pouvons citer l’association Suisse Prophilo. Pour des informations complémentaires, se référer à leur site internet : https://prophilo.ch

5Ce séminaire « Philosopher avec les enfants. Une approche socratique » a été organisé durant le semestre d’automne 2019 à l’Unil. Réparti en quatre groupes d’élèves, nous avons proposé quatre ateliers de philosophie, avec quatre approches différentes, aux enfants de l’école Allemande à Genève (Deutsche Schule Genf).

6Matthew Lipman est un philosophe, pédagogue, logicien et chercheur en éducation américain. Il est l’initiateur, le théoricien et le principal développeur de la philosophie pour les enfants.

7Edwige Chirouter est titulaire de la Chaire Unesco « Pratiques de la philosophie avec les enfants : une base éducative pour le dialogue interculturel et la transformation sociale » et membre du CREN (Centre de Recherche en Éducation de Nantes) où elle coordonne le groupe de recherche PHILEAS (Philosophie, Littérature, École, Adaptation scolaire).

8François Galichet a été professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg.

9Les élèves de la classe avaient entre sept et huit ans.

10Le film est disponible à cette adresse : AIME Mentoring, 2017. « Wooden Boy », Directed by Laurent Witz, Animated by Zeilt, Productions, Created by M&C Saatchi. Youtube [en ligne]. 6 juin 2017. [Consulté le 1eroctobre 2019]. Disponible à l’adresse : https://youtu.be/sGt3figvnfU

11Tous ces rapports sont disponibles en Open Access sur le site de l’UNESCO (Bibliothèque numérique) : https://unesdoc.unesco.org/accueil

12UNESCO, 2011. « L’enseignement de la Philosophie en Europe et en Amérique du Nord ». UNESDOC Bibliothèque numérique [en ligne]. 2011. [Consulté le 6 novembre 2019]. Disponible à l’adresse : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000214090, p. 6.

13UNESCO, 2016.« Discours de la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, à l’occasion de la table ronde pour le lancement de la Chaire UNESCO sur les pratiques de la Philosophies avec les enfants, Journée mondiale de la philosophie ». UNESDOC Bibliothèque numérique [en ligne]. 2016. [Consulté le 7 novembre 2019]. Disponible à l’adresse : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000246551?posInSet=2&queryId=ffd59587-344f-4569-b396-7f16e88558a6

14UNESCO, « L’enseignement de la Philosophie en Europe et en Amérique du Nord »,op. cit., p. 10.

15Bokova, Irina, op. cit. ,p. 2.

16UNESCO, « L’enseignement de la Philosophie en Europe et en Amérique du Nord »,op. cit., p. 36.

17Ibid., p. 18.

18Cavalli, Chiara. « Réflexions sur l’étonnement et l’enseignement de la philosophie au pré-universitaire », Éducation et socialisation [En ligne], 39 | 2015, mis en ligne le 28 septembre 2015, consulté le 04 novembre 2019.

19UNESCO, « L’enseignement de la Philosophie en Europe et en Amérique du Nord »,op. cit., p. 8.

20Ibid., p. 8.

21Pour un aperçu de chacun des enjeux de l’apprentissage de la philosophie que propose Michel Tozzi, nous vous renvoyons à l’encadré de la page 19 du rapport de l’UNESCO. Ibid., p. 19.

22A l’occasion de la Journée mondiale de la philosophie 2012, Michel Tozzi, Professeur émérite et chercheur en sciences de l’éducation à l’Université de Montpellier 3, a procédé au siège parisien de l’Unesco à une démonstration de la méthode Connac-Delsol-Tozzi de philosophie avec les enfants, aussi appelée « Discussion à Visée Démocratique et Philosophique » (DVDP), avec une classe de CM2 de l’école nouvelle La Source de Meudon. Le thème de cet atelier philosophique organisé devant un public d’adultes était la violence. Pour consulter cette vidéo : VousNousIls, 2012. Philosopher à l’école primaire : la méthode Tozzi. Youtube [en ligne]. 22 novembre 2012. [Consulté le 2 décembre 2019]. Disponible à l’adresse : https://youtu.be/5FPxCuYWhRQ

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